Reconnaitre l’état de Palestine
En 1967, le général de Gaulle, drapé dans sa grandeur et convaincu d’être la voix de la France éternelle, décide de livrer au monde sa vision du conflit israélo-arabe.
Et là, il lâche sa célèbre phrase :
« un peuple d’élite, sûr de lui et dominateur. »
Résultat ? Un tollé diplomatique, un peuple blessé, et un général qui croyait parler au nom de l’Histoire… mais qui s’est retrouvé seul face à elle.
Deux ans plus tard, fatigué, rejeté, il quitte le pouvoir.
Moralité : même les géants trébuchent quand ils se prennent pour le ciel.
Avançons dans le temps.
2025. Emmanuel Macron, lui aussi convaincu d’incarner la France universelle, choisit — et pas n’importe quel jour — le jour de Roch Hachana, le nouvel an juif, pour reconnaître l’État de Palestine.
Un geste « courageux », paraît-il… mais qui ressemble surtout à une mauvaise blague du calendrier divin.
Résultat : son gouvernement s’effondre, ses soutiens s’évaporent, et sa légitimité s’envole plus vite que les promesses électorales avant Yom Kippour.
Dans la Torah, Pharaon aussi pensait tout contrôler.
À force de ne pas écouter, son cœur s’est endurci… jusqu’à la noyade.
Et nos dirigeants modernes ? Même syndrome : un ego plus grand que la mer Rouge, et la même surdité face au son du shofar.
Car Roch Hachana, c’est justement ça : écouter.
Écouter le cri, le souffle, la conscience.
Pas se boucher les oreilles avec la certitude d’avoir raison contre tous.
Peut-être qu’un jour, nos présidents comprendront que la vraie grandeur, ce n’est pas de parler fort, mais de savoir quand se taire.
Et que parfois, mieux vaut souffler dans un shofar… que dans un gouvernement en ruine
“Shana Tova – Que cette année soit celle de l’écoute, pas du vacarme.”
✡️ sarfatit.org – La voix des francophones d’Israël



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